Leçons... de survie! -PV Maëva-

La bibliothèque est un endroit plus que mystérieux. Vous imaginez un peu quand on débarque là-dedans le soir? Si j'en parle là, maintenant; c'est qu'il y a une raison bien précise. Les retrouvailles entre moi et Maëva sont toujours assez intéressantes et on parvient toujours à retrouver ce petit... côté bestial. Le fait que l'idée de la bibliothèque me soit venue en tête ne s'explique pas. Nous sommes déjà beaucoup trop allées dans les chambres, et je juge qu'il est temps de changer un peu. Il est vrai que se retrouver en plein milieu de vieux livres, ce n'est pas le top, mais pourtant... ça peut vraiment inspirer. Baladant mon regard dans l'immense salle, j'affiche un sourire des plus sadiques. Mon polo, je ne l'ai pas remis. Le vêtement en dessous et totalement transparent, mais je m'en fou, personne ne pourra venir nous déranger aussi tard. Bah oui, tout à l'heure il faisait grand soleil... mais la nuit tombe très vite! Il est plaisant de constater qu'à une certaine heure, les étudiants entrent tous leur dortoir, sous les ordres de la directrice. Logiquement, personne ne doit trainer dans les couleurs après le couvre-feu. Mas vous devinez tout comme moi, que deux irréductibles Maihienne ne pouvaient résister à la tentation de d'enfreindre le règlement. J'observe encore une fois les lieux et je me demande vraiment ce qui m'est passé par la tête. Est-ce que tu penses que j'ai fais le bon choix, Maë? Bon, et si nous passions à la pratique plutôt qu'autre chose? Sourire sur les lèvres, je m'avance vers la table qui se trouve maintenant juste devant nous. Voilà qui est parfait. Je m'allonge sur cette dernière et laisse tomber ma tête dans le vide en arrière. Mes yeux expriment mon amusement, malgré le fait que la pièce ne soit pas vraiment éclairée. Hum... Mais que veut bien pouvoir dire ce petit message que l'on peut y lire?

Il est vrai que son idée d'aller à la bibliothèque le soir tombant m'avais surprise mais ... elle m'avais trainée, sans le savoir, dans mon domaine. J'ai fait tellement de chose à l'ombre des rayons comme par exemple effrayer les étudiant, pour que la rumeur qu'un démon vit ici se répande un peu partout. J'ai fait bien d'autre choses encore et je doit admettre que c'est mon terrain de jeu préférée. Au moins ici, personne ne pourras nous déranger et je pourrais profiter pleinement de toi ma petite Natsuki. Il est également vrai que le besoin se fait ressentir, un peu plus préssant. Le fait que ma louve s'allonge déliberemment sur la table et m'attende bien sagement ne me laisse pas de glace. Comme on le dit si bien "Tout est suggéré, rien est imposé". Seulement ici c'est moi qui impose les rêgles d'ordinaire mais pour Natsuki, je serais docile le temps nécessaire, du moins pour le moment.
M'approchant de cette sublime créature, un sourire farouche se déssine sur mes lèvres. Je grimpais facilement sur la table et m'assit bien à mon aise sur le corps de ma proie préférée. Me penchant un peu vers elle, je soufflait sur sa peau comme le vent souffle sur l'herbe fraiche du matin.

Ou en étions nous, mademoiselle Kuga ?

Son souffle contre ma peau me fait tressaillir et je laisse ma tête pencher vers l'arrière, dirigeant mes mes vers le ventre de cette dernière. Le contacte m'a vraiment manqué durant ces quelques mois. Qu'est-ce que ça a pu être long... Un frisson me parcourt lentement et mes yeux se fixent vers l'avant. Où est-ce que nous en étions? Eh bien je tiens à dire, que c'est une excellente question. Mes mains montent délicatement, allant même jusqu'à passer sur sa poitrine, m'y attardant quelque peu, tout en remontant assez vite au niveau de son visage. Il faut savoir faire languir le poisson de temps à autre. J'ai envie d'être entièrement à elle cette fois. Ne plus pouvoir contrôler, voilà ce que je veux. Je veux qu'elle fasse tout ce qu'elle veut avec moi. Je ferai tout ce qu'elle désire sans rechigner à la tache. La bibliothèque me met d'ordinaire dans des états pas possibles, mais là, je ne peux m'empêcher de sentir une certaine fierté monter en moi. J'ai réussi à faire ce que je voulais et maintenant... place au jeu! Son corps contre le mien me donne beaucoup plus de sensations qu'elle ne peut imaginer. Mais bon dans tout ça... Où en étions-nous vraiment? Plongeant finalement mes mains sous son pull pour arriver au niveau de son ventre, j'affiche un sourire bien plus qu'amusé. Qu'allai-je répondre à cette petite question-provocation? Hum... Il me semble que nous en étions à... et je lui saute dessus directement. Oh mais non c'est vrai, j'ai dans l'idée de la laisser commander tout au long de la soirée. Ses désirs seront des ordres et j'irai même jusqu'à me plier en quatre pour elle. Pour une prédatrice, je dois bien vous avouer que ce n'est pas très facile... Oh et puis finalement, on finit par apprécier le rôle de la proie!

«Il me semble que nous en étions...»

Mes mains montent dangereusement.

La table n'étant pas trés stable, garder mon équilibre était tout aussi amusant que d'avoir Natsuki à ma porté. Ses mains sur mon cou, elle m'attira vers elle pour un baiser que je ne suis pas prête d'oublier. Il en était presque vorace, tellement hors controle que j'ai eu peine à suivre son mouvement mais j'ai la faculté de m'adapter en un rien de temps. Mes mains parcour sa peau et soulève son débardeur que j'enlève avec soins et douceur, brisant le contact entre nos lèvres. Reprenons un peu notre souffle aprés une telle expérience. Je l'observe, longuement et je peux dire sans mentir que c'est la femme la plus belle sur cette terre et je me réjouis de savoir que j'ai son corps et son coeur. Reprenant ma tâche où je l'avais laisser, je continuais mon ascension en m'égarant dans son cou. J'y laissais un frisson à chaques baiser que j'y déposais et j'aimais ça. Il ne restait à ma louve, que sa jupe et ses sous-vêtement que j'allais bientôt faire disparaitre mais prenons notre temps, nous ne sommes pas préssées, si ?
Je sentait ses membres frissonés sous les miens et un gémissement qu'elle ne pu retenir. Là, je savais qu'a cet instant précis, la bestialité coulant dans mes veines ne pourrais être retenue d'avantage. Je m'excuse de ma brutalité mais je sentait que mon controle m'échappait totalement, je voulais être à elle cette nuit encore.
Essayant de me contenir, ma main tremblante glissa sur sa jupe et le lui enleva lentement. Lui laissant ainsi la possibilité de tout arrêter si j'allais trop loin.

Il est compliqué de retenir ses gémissements quand une personne aimée se trouve sur vous. En sentant son corps se serre un peu plus contre le mien, je ne pouvais m'empêcher. Sérieusement, heureusement que personne ne trainait dans le coin, car je ne sais pas ce que je donnerai comme explication. Sûre de moi, je redescend mes mains vers sa poitrine, voulant lui faire ressentir autant d'émotions que je peux moi même toucher. Qu'est-ce qu'il est bon de rentrer à la maison et de reprendre les bonnes vieilles habitudes! Quand elle a enlevé mon haut, j'ai encore eu l'un de ces frissons dont elle a le secret et je l'ai serré encore plus fort contre moi. Sa présence me rassure et avec elle, je suis certaine de ne jamais vraiment pouvoir dominer -chose très rare chez moi-. Les gestes de mon amante ce font plus perspicaces et j'aime ça plus que tout au Monde. Le fait de savoir qu'elle me réserve quelques petites surprises à tendance à encore plus me donner envie de continuer. Sentant la jupe glisser lentement le long de mes jambes, je lui ai alors adressé ce petit regard qui veut tout dire. Je ne veux en aucun cas qu'elle s'arrête là. Je veux que l'on passe aux choses vraiment sérieuses, après tout ce temps passées ensemble. Maëva... Fais ce que tu veux de moi, mais sache en retenir des conseils!

«Fais moi tienne...»

Ses mains parcourant ma poitrine me donne le souffle court et fait battre incontrolablement mon coeur. Je pense que le fait de me cotoyer l'as faite un changer. Un peu beaucoup en faite. Elle semble plus sûr d'elle et de ce qu'elle veux. Je suis fière d'avoir contribuer à ce changement qui ne me déplait guère. Je n'ai jamais chercher à pousser ses limites, du moins, pas volontèrement. Ses doigts tremble contre ma joue, serais-ce à cause de l'anticipation ? Le regard qu'elle me lançe me fait vibrer de toute part.

«Fais moi tienne...»

Sa phrase, résonnais dans ma tête encore et encore. Comment pouvais-je lui dire non ? Je ne pouvais pas, non, je ne pouvais pas et je le voulais aussi. Plongeant mon regard dans le sien, j'essayais de lui montrer tout l'amour que j'avais pour elle. J'espère y arriver. Lui enlevant les derniers rempart qui me séparais de sa peau, je lui laissais le plaisir de faire de même avec moi.
Nous étions maintenant nues, la sueur collant notre peau comme une glue. Lui glissant des "je t'aime" tous autant mielleux les uns que les autres, j'entrepris la tâche délicate de lui donner plaisir et jouissance en commencant de long et lent vas et viens contre son bassin. Nos corps collés l'un à l'autre se mouvaient ensemble dans la pénombre et la solitude de la bibliothèque.
Notre température devait déja grimper à une vitesse folle. Pour la remercier de se cadeau, qui devais être le mien, je lui laisserais le plaisir de faire ce qu'elle voudras de moi. Je pense que sa devrais lui plaire.

Je t'aime, Natsuki.

Ma voix tremblait légèrement mais mes paroles venaient du plus profond de mon coeur.

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