Seule au monde ? O_o"

Seule au monde? Oh non, détrompez vous, je ne le suis jamais! Généralement, les élèves de première année préfèrent me suivre en essayant de me parler ou de s'approcher. Je vais vous avouer que ça a tendance à m'agacer -voire plus-. Je déteste toutes ces jeunes filles qui ne jugent que par l'apparence et qui donneraient tout pour avoir un corps de rêve. Ou encore toutes celles qui ne font ça que pour appartenir à l'élite de l'établissement. Il faut avouer que personne ne peut rester insensible au charme de certains pensionnaires. La plupart usent de leur légendaire charme pour appâter leur proie, tandis que d'autres aiment beaucoup pousser les gens à bout. Ah oui, et n'oublions surtout pas la catégories des filles qui ne pensent qu'à... attirer les mecs dans leur lit. Oui, ça répugne. Bon, j'avoue que par moment ça peut s'avérer utile quand on veut obtenir une information importante sur quelque chose... Est-ce qu'il m'est déjà arrivé de commettre ce genre d'acte? Mais voyons, pourquoi est-ce que cette idée vous vient en tête? Ne vous ridiculisez pas! Enfin, ne sait-on jamais. L'opportunité s'était pourtant présentée à moi cet après-midi. Un garçon, blond de surcroit. Agaçant sur les bords mais quelque peu mignon. Son corps élancé pouvait laisser présager de mauvaises choses et il n'y a rien de pire qu'être dans une situation gênante avec une personne aussi attirante. Il m'a plaqué contre le mur et a placé ses mains sur ce dernier, me fixant dans les yeux. Ouais, c'est sûr qu'on peut penser qu'il désire beaucoup plus. Ridicules. Ces hommes pensent tout avoir, sans vraiment se rendre compte qu'ils sont en train de commettre l'irréparable. Petit pervers en plus de cela quand il se permet de passer ses doigts dans vos cheveux et puis quand il redescend lentement, espérant vous faire craquer à chaque instant. Malicieux comme le renard. Malicieux qui vous regarde et vous dévore littéralement des yeux. Gros filou, voyez-vous. Et puis il y a ces doigts qui claquent bruyamment contre une surface chaude à souhait. Les joues. Mes mains ont brusquement percuté l'une de ses joues. Et je pars, le laissant en plan, là, le pauvre idiot. Ouais, ses amis ont rigolé et moi j'me suis bien marrée dans le fond... Puis la sonnerie à retentit. Comme d'habitude, je ne suis pas allée en cours cet après-midi là. Décidant de me changer les idées, je me suis dirigée vers l'arbre que Maëva m'avait un jour... Oh, mais serais-ce un mirage? Elle est là! Juste à quelques mètres en dessous de moi! Amusée, je prends mon élan et saute, afin d'arriver juste devant elle. Ainsi la demoiselle pensait prendre du bon temps? Peut-être n'allait-elle pas être déçue...

Voir Maëva dans un tel état d'énervement n'est que très fréquent. Parfois, elle arrive à me faire sourire quand je m'aperçois qu'elle est vraiment en pétard. C'est marrant, c'est marrant. Là, je n'ai rien trouvé de mieux que de... Mais qu'est-ce qu'elle regarde sur mon bras? Ce garçon aurait-il laissé une quelconque trace. Boh, après tout ça n'a aucune importance. Cette façon de lire dans mon regard me laisse parfois perplexe, et pourtant elle est bien réelle. Brusquement, je fronce les sourcils et l'attrape par la manche, histoire de ne pas la laisser partir aussi facilement. Je ne voulais pas qu'elle parte pour la simple et bonne raison que... si jamais elle venait à disparaître, je pouvais être certaine que l'autre minable passerait un très mauvais moment! Poussant un soupire, je la regarde. Elle se trouve à quelques centimètres du tronc de l'arbre. Amusant, vous ne trouvez pas? Quelqu'un aurait-il deviné ce que je vais m'apprêter à faire, là, maintenant? Sourire aux lèvres, je m'approche un peu plus d'elle et colle mon corps au sien, la collant délibérément contre l'arbre. J'aime prendre du bon temps et m'amuser. Et puis il faut tout de même mentionner que ça fait pas mal de temps que je ne l'avais pas revu cette petite fille. Mes deux émeraudes plongées dans ses yeux, je tente à mon tour de voir quelque chose qui pourrait parvenir à la déstabiliser. J'ai l'habitude de ce genre d'action, ne vous inquiétez pas. Bon, alors maintenant, il faut que je trouve autre chose. Est-ce que mes mains pourraient me servir? Non, pas pour le moment. Mes jambes alors? Pas pour le moment non plus... J'en conclus donc que mes lèvres seront l'arme la plus efficace! Doucement, mon visage se dirige vers le sien et mon sourire se fait angélique. Mes lèvres suivent leur destination sans rechigner à la tache. J'ai envie de jouer, vraiment. Faisant mine que j'allais les poser sur les siennes, je dévies délicatement ma course, les faisant se poser sur l'une de ses joues et en recommençant plusieurs fois cette parade.

Quand j'ai senti les nerfs de Maëva qui se relâchaient, un grand sourire est apparu sur mes lèvres et cette envie de jouer persistait. Il faut que je trouve quelque chose pour occuper notre temps. La serrer un peu plus dans mes bras me vient à l'esprit et je me décide à finalement l'embrasser, laissant mes mains glisser le long de son cou pour finalement terminer leur course au niveau de sa taille. Certes, je suis une louve, mais je sais tout de même me laisser dompter. Pour le moment cependant, j'ai l'envie de prendre le dessus et de faire ce que je veux. Pas très explicative, mais vous allez très vite comprendre. Il n'y a personne dans la cour, j'estime donc que faire ce que je veux est d'actualité. Et puis, mon anniversaire, c'était hier, donc bon... Je vais avoir le droit à un petit cadeau, ou est-ce que cette chère Maëva m'aurait oublié? Sourire sournois sur les lèvres, j'opte pour avancer dans mes gestes plutôt que dans la parole. De toute façon, pour être honnête avec vous, je n'ai réellement pas envie de parler. Posant une deuxième fois mes lèvres sur les siennes, je commence à m'abaisser lentement, couvrant son ventre de baisers. Ah, ce qu'il ne faut pas faire pour contempler la demoiselle qu'on aime. Mes mains suivaient mon rythme et je suis lentement remontée, revenant sur sa bouche. Oui, c'est bien ce que je disais: Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire. Soupirant encore une fois, j'ai alors jeté un regard vers l'arrière, histoire de m'assurer qu'il n'y avait vraiment personne dans les environs. Avec grand soulagement, aucun individu n'était pas le coin. Laissant parler mon coeur, j'ai alors rabaissé Maëva, -la faisant s'accroupir, pour ensuite se la retrouver à genoux-. Vous devinez parfaitement que c'était plutôt facile, étant donné que la jeune fille en question se laissait faire comme un rien, totalement raidie par mes gestes. Continuant mes tendres baisers, j'ai alors tendu l'oreille en sentant sa bouche s'approcher de cette première.

Maëva ne semble pas se plaindre de ce petite jeu et ça m'amuse encore plus. Sur le coup, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais ajouter. La suite des évènements sera peut-être différent, en fait je n'en sais trop rien. Cependant, s'il y a bien un choses dont je suis certaine, c'est qu'elle ne tiendrait plus très longtemps. Déjà en promenant mes yeux dans les siens, j'ai crû apercevoir cette petite lueur rouge qui me faisait déjà frissonner. Combien de fois ais-je déjà vu cette couleur au plus profond de ses yeux? Il y a pourtant des lustres que je n'avais pas ainsi profité de la situation. Laissant cette fois mes lèvres sur les siennes, je la sentais s'accrocher à moi, comme si j'étais l'hameçon qui essayait d'appâter les poissons. Oui, c'est bien ce que je suis, après avoir murement réfléchie. Je revois ces nombreuses nuits passées ensemble et je tente en moi de faire le clair. Pas facile de retenir ses émotions quand on se rend compte que ça fait plus de deux ans que l'on se connait et qu'on entretient une relation quelque peu... ambiguë. Mais quand on y regarde d'un peu plus prés, est-ce que ce n'est pas le fait que la relation soit difficile à croire que la rend plus... intéressante? J'entends que Maëva veut me parler, mais que son souffle est déjà court. J'entends parfaitement qu'elle veuille me dire quelque chose, mais beaucoup d'évènements la gênent. En même temps, c'est marrant de voir la prédatrice amadouée. C'est marrant de se rendre compte que finalement elle peut se laisser faire comme un rien. -du moins, pour le moment-. Ses frissons que je ressens, me font à mon tour frissonner, et j'ose enfin poser mes doigts sur son doux visage. Un visage tellement fin et régulier. Qu'est-ce qu'elle est jolie. Mon entrée dans cet établissement n'avait que pour mission de découvrir la vérité sur ma parents. Mais maintenant que la rencontre avec Maëva a été effectuée, je n'ai plus vraiment envie de partir à l'aventure. Des rougeurs apparaissent brutalement sur mes joues. Le garçon de tout à l'heure m'avait peut-être fait bien plus que je ne le pensais. Déjà la marque sur la main que je n'ai pas remarqué dans un premier temps... Ce coup là est passé comme une lettre à la poste, et c'est peut-être même pour cette raison qu'il avait ce petit sourire narquois sur les lèvres, quand je l'ai laissé en plan. Mon souffle lui, tenait toujours la route.

Dans certains cas on se demande ce qu'on peut faire quand on se retrouve dans une situation comparable à cette dernière. Une petite voix nous dit qu'il faut entrer en action afin de faire bien. Une autre nous dit de laisser venir les choses. Et puis il y a aussi la troisième petite voix qui nous chante ses fameuses louanges. Par moment c'est déplorable et à d'autres ont a tendance à penser que notre esprit ne fait que nous enfoncer de plus en plus dans de fastidieuses pensées, allant même jusqu'à nous en faire douter. Son souffle a repris un cours normal et je ne m'en porte que mieux. Qui sait ce que peux faire une Maëva assoiffée de pouvoir et terriblement pressée à l'idée de dégraffer les vêtements de sa prochaine victime (XD). Oui, je sais, j'emploies des mots très, très techniques. Posséssive? Oui, je le suis de temps à autre -pour ne pas dire tout le temps- et j'aime à penser que les gens m'appartiennent rien qu'à moi quand j'apprends à les aimer. Parfois, j'imagine de drôles de scènes... Enfin bref, ce n'est pas le sujet de notre sujet et je ne voudrais en aucun cas dévier de celui d'origine. Passer du bon temps avec ma Maëva est toujours plus intéressant que tout le reste. Il ait des choses que je ne préfère pas divulguer, de peur que ma popularité en prenne un sacré coup -eh oui, ne nous en cachons pas-. A moi en cadeau? Ouais, ça commence vraiment à me plaire cette histoire. Rien qu'à moi? Il n'y a personne dans les environs et ça me console... Vous imaginez un peu si un crétin venait à se présenter à nos côtés et restez bouche-bée? Ohlàlà, ce serait vraiment pas terrible comme position. Encore faut-il voir à quel stade nous en serions avec Maëva... Je soupire à l'avance de tout ce qui pourrait suivre. Lui dire qu'elle est celle que j'aime plus que tout au monde. Lui dire que je l'aime plus que tout au monde. Lui dire que nous amour est plus fort que tout au monde. Même les personnes qui s'aiment le plus au monde ne peuvent s'aimer plus que nous! Recommençant à poser dde délicats baisers le long de son ventre, je laisse mes mains se balader sur son cou. Oh et franchement, si un crétin arrive là, maintenant... Je ne sais pas qu'elle idée me passerait par par l'esprit mais... Je tenterai certainement par tous les moyens de le désintégrer sur place! Entendant ses douces paroles, j'ai alors mutiplié mes baisers. Vous savez quoi? Le pire c'est que mes doutes se confirmaient... Un voyeur était caché derrière un buisson se trouvant à quelques mètres à peine de nous. Ni Maëva, ni moi ne pouvions le voir, pour la simple et bonne raison qu'on était plus... axées vers le devant.

La température montait lentement et je ne peux m'empêcher de passer mes mains sous le haut de Maëva, voulant retrouver ces sensations d'autrefois, perdues à cause de ma longue absence. Le plus marrant, c'est que moi moi j'avais totalement oublié que c'était mon anniversaire. C'est sûr que ça fait un peu offense à tout ce que j'ai pu dire jusqu'à maintenant, mais pourtant c'est la stricte vérité! Enfin... Je ne sais plus vraiment quoi penser. Ou peut-être que je n'arrive plus à penser tout simplement. Je ne compte pas m'arrêter là et la regarde maintenant dans les yeux, remontant mes lèvres. Mais c'est qu'elle ne devait pas forcément être très à l'aise appuyée contre l'arbre... Je vous assure, à ce moment il n'y a eu aucune mauvaise pensée. Mais disons que je n'ai pas envie qu'elle souffre du cou après tout ça. Soupirant sous le contacte de sa peau, je me suis alors détachée à contre coeur d'elle, pour me lever. La regardant fièrement, j'ai alors soulevé ses épaules pour lentement la faire glisser le long de l'arbre et l'allonger. Il n'y a rien de mieux. Lentement je me suis à mon tour accroupie pour venir m'asseoir sur elle, à califourchon. Il faut dire que je suis tout de même très étonnée par ce self-control qu'elle arrive à faire durer. Oh mais... voilà qu'elle m'embrasse sauvagement maintenant... Je m'allonge totalement sur elle et la regarde, sourire malin sur les lèvres et ne faisant rien d'autre.

Anciennement, j'aimais lui résister, car je ne savais pas qu'elle jouerait un rôle si important dans ma vie. Anciennement, je lui résistais, car je ne savais pas réellement comment réagir devant ses envies. A ce jour, je ne cherche qu'à la provoquer car j'ai encore plus envie de profiter de ses bras et de son corps. Maintenant, je vois la vie comme elle est, et je tente de la rendre plus heureuse qu'à l'habitude. Si seulement j'étais revenue avant. Car... La vie est faite de dilemmes, et je sais pertinemment que la tienne n'a pas dû être un long fleuve tranquille. Nous avons traversé de nombreuses choses ensemble, et pourtant rien encore n'a réussi à nous séparer. Oui Maëva, malgré le fait que je sois dure comme de la glace, tu as réussi à retravailler des émotions en moi qu'avant je ne connaissais pas. Tu m'as apprise à sourire plus souvent et à s'occuper des moments présents sans songer au lendemain. Pour moi, la peur est quotidienne, car je repense à mes parents et que ça me fait beaucoup plus mal que tu ne peux le penser. Peut-être toi aussi as-tu connu une situation comme la mienne. J'ai l'impression de te connaître sans tout savoir de toi. J'ai l'impression qu'une barrière se dresse entre nous pendant un court temps, et se brise aussi rapidement. Est-ce que tu connais une explication rationnelle, toi? Si oui, n'hésite pas à me la faire parvenir. Allongée sur toi, je sens la chaleur monter, trop émotionnée par cette étreinte trop longtemps oubliée. Maëva, tu vas dire que je parle beaucoup, mais il n'y a pas de mot qui pourrait expliquer ce sentiment que je ressens ouvertement pour toi. Mes cuisses sont chaudes et j'en suis tout à fait consciente. De fines gouttes commencent à perler sur mon visage. Et puis il y a tes mains... mains qui se baladent sous mon polo, me faisant frissonner. Oh, je vois que tu n'as pas oublié mon attirance toute particulière pour la fine lingerie, cela me va droit au coeur. En réponse à sa petite provocation, j'ai alors approché mon visage du sien tout en baladant mes mains sur ses bras, les choyant le plus possible. Comme il est bon de rentrer à la maison! Mes lèvres touchent les tiennes, et je me sens maintenant au Paradis.